Assurance maternité en Suisse, comment dois-je procéder ?
Ultimo aggiornamento: 4 octobre 2023 alle 17:38
Y a-t-il une assurance maternité en Suisse ? Comment faire si je suis enceinte ? Avec notre guide, nous répondrons à toutes les questions sur l’assurance maternité en Suisse.
De plus, le système de santé national en Suisse est privé et non public. Par conséquent, tous ceux qui vivent et/ou travaillent dans cet État sont tenus de souscrire une assurance maladie qui les couvre en cas de dépenses médicales.
Mais que se passe-t-il en cas de grossesse et de maternité ? Est-on également couvert par l’assurance de base obligatoire ? Dans cet article, nous clarifierons donc comment aborder la maternité en Suisse et nous comprendrons si une assurance spéciale est nécessaire ou non.
À quoi sert l’assurance maternité ?
Comme mentionné précédemment, pour vivre et/ou travailler en Suisse, il faut être en possession d’une assurance maladie. L’assurance de base (LaMal), en ce qui concerne les soins nécessaires pendant la grossesse, comprend seulement un certain nombre de traitements, tels que :
- Deux échographies ou plus, en plus des visites chez le gynécologue ;
- Consultations médicales de suivi ;
- Cours collectifs de préparation à l’accouchement ;
- Séances de conseil sur l’allaitement maternel, et autres traitements limités.
Mais comment fonctionne exactement la maternité en Suisse ? Une femme enceinte dans ce pays peut recevoir différentes allocations de différentes entités : de la Confédération, de son canton et de son employeur.
Dans tous les cas, que ce soit une travailleuse salariée, indépendante ou au chômage, elle a toujours droit à au moins 14 semaines de congé de maternité, soit 98 jours (à l’exception des habitantes de Genève qui en ont 16). Pendant ce congé, les femmes reçoivent 80 % de leur salaire sous forme d’indemnités journalières, qui ne dépassent souvent pas 196 francs par jour.
Si la nouvelle mère reprend le travail avant les 14 semaines, l’indemnité cesse automatiquement. Cependant, en vertu de la loi, il est interdit de reprendre le travail au cours des huit premières semaines suivant l’accouchement.
Comment obtenir cette indemnité ? Pour les femmes salariées, l’employeur paiera les prestations fédérales et cantonales. Pour les travailleuses indépendantes, les femmes au chômage ou incapables de travailler, il sera nécessaire de souscrire une assurance vieillesse et survivants (AVS) neuf mois avant la naissance, et d’avoir travaillé pendant au moins les cinq mois précédant la naissance.
Donc, même en tant que particulière, il existe des protections pour la grossesse et la maternité. Cependant, en ne comptant que sur la couverture de base de l’assurance maladie, on pourrait courir le risque de ne pas être couvert à 100 %. En effet, l’assurance maladie couvre les soins pour un bébé en bonne santé. En d’autres termes, l’assurance maladie de base ne couvre pas tous les coûts associés à une grossesse ou à des complications médicales éventuelles. Par conséquent, il peut être judicieux de souscrire une assurance maternité supplémentaire pour garantir une couverture plus complète.
Est-ce obligatoire ?
L’assurance maternité en Suisse n’est pas obligatoire car les soins de base sont déjà couverts par l’assurance maladie de base (LaMal), mais elle est fortement recommandée. Comme déjà mentionné, en se fiant uniquement à la couverture médicale de base, on ne peut pas être assuré à 100 % pour toutes les éventualités.
Souscrire une assurance complémentaire offre également à la jeune maman une sphère privée plus large car elle lui permet de choisir une chambre individuelle ou double pour sa période de séjour pré et post-partum. Le choix du médecin ou du gynécologue pour l’accouchement est également plus libre.
Cependant, il est obligatoire d’assurer son enfant. L’assurance pour les bébés peut être souscrite dans les trois mois suivant la naissance et a également un effet rétroactif, de sorte que votre enfant puisse bénéficier de tous les soins médicaux et de l’assistance médicale dont il a besoin.
L’enfant est couvert dès le premier jour de sa vie, quelle que soit sa santé, et toutes les caisses-maladie sont tenues de l’accepter. De plus, la caisse-maladie de l’enfant n’a pas nécessairement à être la même que celle des parents. Enfin, le même principe s’applique également à l’enfant qu’aux adultes : la souscription d’une assurance complémentaire est toujours possible.
Quelle est la meilleure assurance maternité en Suisse ?
Établir avec précision quelle est la meilleure assurance maternité peut être un peu compliqué, car chaque maman – et chaque famille en général – a des besoins différents. De plus, de nombreux facteurs influencent le choix de l’assurance.
Cependant, il existe en particulier deux assurances suisses qui offrent une excellente couverture, à la fois obligatoire et complémentaire, pour la jeune maman et son enfant. Voyons lesquelles.
La première est ÖKK, qui a développé une assurance spéciale pour tous ceux qui sont sur le point de devenir parents, ou qui viennent de le devenir. Son objectif est d’aider les futures mamans et les futurs papas en matière de gestion financière. Voici quelques avantages de leur assurance pour les jeunes parents :
- Cours de préparation à l’accouchement et gymnastique post-partum ;
- Chambre familiale à l’hôpital ;
- Indemnités d’allaitement ;
- « Rooming in » (possibilité pour le parent de dormir à l’hôpital avec son bébé).
La deuxième est Helsana, qui met l’accent sur la couverture de la future maman. Voici quelques-unes des prestations assurées qui font partie de la couverture de base :
- Frais d’accouchement, que ce soit à l’hôpital ou à domicile ;
- Période post-partum, c’est-à-dire l’assistance d’une infirmière ou d’une sage-femme jusqu’à la huitième semaine après l’accouchement ;
- Contrôles post-partum et analyses de laboratoire nécessaires.
Comment choisir la meilleure assurance maternité?
Nous avons vu, en général, quels services sont offerts par les assurances maternité et bébé. Mais comment choisir la meilleure ? Voici une liste des principaux facteurs à prendre en compte :
- Couverture des cours de préparation à l’accouchement
- Nombre de consultations de grossesse couvertes
- Possibilité de choisir son propre médecin
- Services pour l’accouchement en ambulatoire (confort comme une zone de repos isolée, collations, boissons, etc.)
- Possibilité de choisir l’hôpital dans toute la Suisse
- Possibilité de choisir la chambre où séjourner (lit simple ou lits jumeaux)
- Possibilité de recevoir des soins à domicile
- Présence ou absence d’indemnités d’allaitement
En bref, l’objectif en prêtant attention à tous ces facteurs (et à de nombreux autres plus personnels) est de s’assurer que l’on souscrit le package d’assurance le plus adapté à ses besoins, afin de choisir la meilleure assurance maternité et d’obtenir la meilleure couverture possible.